
Plusieurs proches de l’ancien Mindef estiment que certains membres de l’entourage présidentiel ont manipulé le président Paul Biya pour forcer son incarcération. Est-ce vrai ou faux? Pour diverses raisons, il a toujours été soupçonné d’avoir fourni sans autorisation des informations sensibles aux journalistes du site d’information “African Arguments”.
Des formations relatives à l’activité ostensiblement juteuse des « mercenaires israéliens » au cœur du pouvoir de Yaoundé. Alors, pourquoi fait-il cela ? Et dans quel but l’aurait-il fait ? Zoomez sur une nébuleuse dans la haute stratosphère de l’État.
Lorsque le comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) disqualifie le Cameroun pour avoir accueillir la Can 2019 à Accra le 30 novembre 2018, le président Paul Biya se retrouve dans un trou noir. Pire, il regrette d’avoir éjecter Edgard Alain Mebe Ngo’o qui a quitté le gouvernement le 2 mars 2018, après qu’, “ce fils”, comme on l’appelait, ait accompli toutes les missions qui lui ont été confiées.
Il a fait part de sa déception, affirmant qu’en plus de 30 ans de règne, il n’avait jamais subi une telle humiliation, malgré le fait qu’il s’était engagé auprès du peuple camerounais à organiser la Coupe du monde 2019 au Cameroun. Cette réaction, selon moi, méconnue du président de la République provoque une quasi avalanche de panique dans certains cercles de l’entourage du président, avec des spéculations sur un éventuel retour aux affaires de l’ancien Mindef. Un événement qui, selon nos sources, a été orchestré par quelques proches du président des États-Unis.
Edgard Alain Mebe Ngo’o, longtemps connu pour son folklore ubuesque et l’apparent étalage de ses richesses à travers la pure gloriole, deviendra ainsi, sans aucun doute, l’homme à abattre par tous les moyens. Suscitant de la mise en place du “rouleau compresseur” des conspirateurs.
Dans une situation où les relations entre les plus proches conseillers du président ne sont pas déjà chaleureuses, il se formera rapidement avec une étonnante aisance, une sorte d’union sacrée pour empêcher que cela se produise.
Pour cela, il voudra it jeter en pâture ces Israéliens en étalant sur la place publique, non seulement les secrets de ces importants partenaires stratégiques d u Bir et de la Gp, mais surtout leur affairisme sauvage au Cameroun et leur train de vie et goût dispendieux. Pour eux, si on ne voudrait pas fragiliser le Bir et la Gp, deux importantes unités d’élite redoutées en Afrique noire, on ne se comporterait pas autrement.
D’autres conspirateurs PARLE “du deal” entre l’ex-Mindef et Nicolas Sarkozy. On raconte que si l’ancien président français était revenu au pouvoir, son clan aurait nommé Edgard Alain Mebe Ngo’o pour remplacer le président Paul Biya à Etoudi.
Pour les conspirateurs, l’ancien Mindef est dépeint dans le clan français comme celui qui, par l’intermédiaire de Robert Franchetti, proche de Claude Guéant (anden Sg de l’Elysée) et de Brice Hortefeux, alimente les caisses de la francafrique
D’autres, cependant, estiment que ce n’est pas l’enrichissement illégal de Mebe Ngo’o qui les inquiète, mais plutôt quelques menaces inconnues… Sous les assauts répétés des conspirateurs, l’édifice s’effondre lentement. Edgard Alain Mebe Ngo’o a été arrêté le 5 mars 2019.