En réponse à l’appel de la junte malienne, un grand rassemblement est prévu le vendredi 14 janvier sur la place de l’Indépendance de la capitale. L’objectif est de dénoncer les sanctions imposées au Mali lors de la dernière réunion des chefs d’Etat du Cédéao. Lors de ce rassemblement dans la capitale malienne, un certain nombre d’interventions sont prévues.
Un grand nombre d’hommes politiques, de dirigeants d’associations, de mouvements de jeunesse et de citoyens devraient se joindre au rassemblement vendredi. Qu’il s’agisse d’une manifestation de force pour certains, d’un soutien à la transition pour d’autres, ou d’un soutien à Maliba, ou à l’ensemble du Mali, les organisateurs souhaitent mobiliser un grand nombre de personnes.
Cependant, le rassemblement a également vocation à servir de moment d’unité nationale face à la crise. L’un des organisateurs insiste : « Ce que nous avons, c’est le drapeau national. D’autre part, le président de la transition, le colonel Assimi Gota, a récemment déclaré que malgré tout, son pays ne croit pas que le Cédéao ait fermé les portes à la conversation.
les Nations Unies (ONU) exige un calendrier acceptable
Une nouvelle voix diplomatique a émergé dans l’affaire malienne. Le secrétaire général de l’ONU a demandé au Mali de reporter les élections à aujourd’hui après-midi afin que le Cédéao puisse éliminer les nouvelles sanctions imposées à Bamako au cours du week-end. Jeudi, Antonio Guterres a rencontré les présidents du Ghana, du Sénégal et du Nigeria, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine et le ministre algérien des Affaires étrangères. Il compte également rejoindre rapidement les autorités maltaises afin de les aider à sortir de leur situation difficile.
Il est absolument essentiel que le gouvernement malien présente un calendrier acceptable du point de vue des élections, en tenant compte de la déclaration du président du Mali, qui est ouvert avec la coopération avec la Cédéao. Naturellement, je travaille avec la Cédéao et avec l’Union africaine, pour créer les conditions qui puissent permettre que le gouvernement du Mali adopte une position raisonnable et acceptable, pour accélérer une transition qui dure déjà depuis longtemps.