Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre ivoirien, a dénoncé les sanctions du Cédéao contre le Mali, tout en appelant au dialogue pour sortir de la crise qui fait des ravages dans le peuple malien.
Dans un communiqué, l’ancien président du parlement ivoirien a appelé à la suspension et au réexamen des sanctions de Cédéao contre le Mali. Malgré le fait que Guillaume Soro n’a pas joué un rôle ouvert dans cette crise, il a condamné les sanctions imposées au Mali. « Ces sanctions apparaissent extrêmement sévères, voire carrément disproportionnées », pour un pays qui n’a pas accès à la mer. Il s’agit, selon lui, d’une grave violation des traités internationaux.
En effet, l’ancien chef du gouvernement ivoirien de Gbagbo et Ouattara a exhorté les dirigeants de Cédéao et les autorités maliennes à privilégier le dialogue afin de sortir de la crise. « J’encourage les autorités de transition du Mali à ne pas succomber à la tentation de rompre le débat et à adopter une position conciliante », dit-il.
Le Cédéao a fermé ses frontières avec le Mali, gelé les avoirs du pays à Bécéao et suspendu toutes les transactions à l’exception des produits de première nécessité et des fournitures médicales. Bamako a annoncé l’une des sanctions illégales qui viole toutes les dispositions de l’organisation sous-régionale.