Plusieurs personnes accusées d’avoir décapité un soldat en 2016, un crime perpétré par l’État islamique, ont été reconnues coupables par un tribunal tunisien et condamnées à mort.
Malgré un moratoire sur la peine capitale en vigueur depuis 1991, la Tunisie condamne à mort les personnes condamnées principalement dans des affaires de sécurité nationale en vertu d’une loi antiterroriste de 2015. Neuf personnes ont été condamnées à mort mercredi pour le meurtre d’un soldat de l’armée tunisienne en novembre 2016 près de la frontière algérienne dans la région du mont Mghila.
Il a été découvert décapité à son domicile de cette région soupçonnée d’être un repaire de terroristes. La mort d’un soldat a été vengée par l’État islamique.
15 autres accusés d’avoir participé au meurtre ont également été condamnés vendredi à de la prison par un tribunal tunisien, avec des peines allant de 32 à 44 ans de prison.
La Tunisie a connu une recrudescence des activités islamistes depuis l’éviction du président autocratique Zine El Abidine Ben Ali lors de la révolution de 2011. Plusieurs dizaines de membres des forces de sécurité ont été tués lors des récentes attaques.